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Autre Chose

Chroniques musicales et comics en vrac...


DMZ, Tome 8 - Notes De L'Autre Monde

DMZ, Tome 8 - Notes De L'Autre Monde

Après une montée en puissance sur une quarantaine d'épisodes, Brian Wood fourni ici le traditionnel bilan de l'épisode 50. Les personnages principaux sont ici laissés de côté au profit d'une mise en lumière des à-cotés. On rencontre surtout des protagonistes mettant à profit l'anarchie régnant dans la DMZ comme un collectionneur de tableaux de maîtres s'approvisionnant dans les musées abandonnés ou un entrepreneur extérieur pensant profiter de cette anarchie. On découvre également l'envers du décor des cuisines de Chinatown dirigées par Wilson ainsi que l'identité et les buts du commandant suprême des Etats Libres. Des scénettes qui s'entrecroisent avec des planches de présentation de certains des héros de la série. Chaque scénette est dessinée par un dessinateur différent.
Alors qu'on attendait une redistribution des rôles et une relance de la série suite aux évènements forts ayant touché Matty Roth dans le dernier story-arc du tome 7, Brian Wood profite de l'opportunité du numéro 50 pour proposer un épisode censé permettre à de nouveaux lecteurs de rejoindre DMZ en cours de route. Résultat: une cinquantaine de pages inutiles. Non seulement rien d'important n'est dévoilé, une honte pour un épisode anniversaire, la mise de côté des héros fait stagner la narration et l'apport artistique des dessinateurs est nul. Difficile pour les nouveaux lecteurs visés de prendre en route les pérégrinations de Matty alors qui celui-ci est totalement absent!
"No Future", le story-arc suivant, en trois épisodes, est du même tonneau: on découvre que les ex-policiers du NYPD se sont regroupés dans l'Empire State Building en une sorte de secte de justiciers sans limite terrorisant la DMZ. Ces bourrins, sous le joug d'un chef fou furieux, s'échinent en général à empêcher tout intrus de pénétrer dans Manhattan, en particulier des journalistes. Une toile narrative permettant à Brian Wood de raconter l'histoire d'un de ces justiciers ayant perdu sa famille. Celui-ci se faisant manipuler par leur chef deviendra une espèce de Punisher sans pitié avant d'accomplir un attentat kamikaze. Une métaphore à peine travaillée de l'embrigadement des groupes terroristes en général et islamistes en particulier. Intérêt? Néant. Trois épisodes pompeux et vides qui enfoncent les portes ouvertes avec un discours pour mongolien.
On reste donc sur sa faim. Le suspens narratif des épisodes du tome précédent n'évolue pas d'un poil. Un tome complètement inutile, à oublier en espérant que Brian Wood se ressaisira par la suite.

Note: 1/10
Brian Wood / Riccardo Burchielli - 2011
Editeur: Vertigo / Panini

Episodes Originaux: DMZ n°50 et 42 à 44.

Publié le par Ben


Publié dans Uchronie, Brian Wood, Vertigo, Comics, Nul


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